Peut-on survivre à l’adolescence de nos enfants ?

Pour être parent d’ados aujourd’hui, il faut le doigté du diamantaire, l’art de la négociation du vendeur, la patience du laborantin, l’inventivité du stratège… qui dit mieux ?

Allez ! Nous pourrions ajouter une bonne dose d’espérance et d’optimisme qui vont nous permettre de continuer à supporter leur motivation quand celle-ci est au plus bas.

En résumé, survivre à l’adolescence de nos enfants n’est pas une mince affaire. Mieux vaut être équipé.

Des ados qui lèves les bras

L'adolescence : quand commence-t-elle et quand finit-elle ?

L’adolescence, c’est quand ? Nous pourrions dire que c’est ce moment où, sous l’effet des changements hormonaux, les humeurs de nos enfants deviennent chaotiques, que leur corps se transforme, que leur besoin de s’éloigner de nous se manifeste de plus en plus, que les copains deviennent des Dieux vivants, qu’ils se mettent en quête de sens…

Pour certains, ces changements se font tranquillement en coulisse. Pour d’autres, nous sommes aux premières loges pour assister au spectacle et parfois même être invités sur scène sans n’avoir rien demandé.

Existe-t-il un âge de début et de fin ?

De début, certes pas. On voit des jeunes commencer leur adolescence dès le collège, parfois même en fin de primaire et d’autres seulement au lycée.

De fin ? Si nous nous basons sur les travaux des neuroscientifiques, nous pourrions identifier deux paliers :

  • Vers 17-18 ans, avec la maturité du système limbique, les tempêtes émotionnelles se calment pour laisser plus de place à la raison.
  • Vers 25 ans, avec la maturité du cortex, les jeunes accèdent aux fonctions des lobes préfrontaux : réguler leurs émotions, contrôler leurs actes, faire des choix éclairés et mesurer les conséquences de leur comportement.

Pourquoi l'adolescence est une tempête émotionnelle ?

D’ici là, à nous de jouer ! Danie Baulieue, formatrice québécoise chérie d’APcomm, compare le rôle des parents d’ados à « des prothèses préfrontales ».

Pour remplir ce rôle, en plus de se munir des qualités citées en début d’article, il nous faut des outils de communication bien affûtés et faciles à utiliser au quotidien.

Enfant devant un miroir

Le miroir : un outil essentiel pour apaiser les émotions

Si nous partons du principe que pour l’adolescent, il est difficile de réguler ses émotions car le chemin neuronal est encore en construction, alors quand il vous dit qu’il est au bout de sa vie, c’est exactement ce qu’il ressent à l’intérieur de lui.

Plus nous l’aiderons à accueillir l’émotion qui l’envahit, plus nous lui enseignerons comment pratiquer l’auto-empathie.

Comment utiliser le miroir ?

Refléter, tout comme le miroir dans votre salle de bain, l’émotion, les faits ou le problème.

« Tu trouves totalement injustifié d’avoir eu cette note à ton évaluation. Tu en veux énormément à ton prof au point de ne plus vouloir entendre parler de cette matière ! »

Ce n’est pas le moment pour nous, parents, de les raisonner. Ce n’est pas non plus le moment de leur demander s’ils estiment avoir assez travaillé pour ce devoir. Pour que nos ados puissent raisonner, il faut d’abord qu’ils récupèrent un peu d’espace cérébral et que leurs émotions s’apaisent.

Raisonner nos ados : une question de timing

En tant que « prothèses certifiées », nous allons donc continuer à nous adresser au système limbique plutôt qu’au cortex. C’est souvent dans le regard de l’ado que vous verrez ce moment où tous les étages du cerveau se sont reconnectés.

Mais attention, n’imaginez pas pour autant pouvoir distiller vos remarques immédiatement. L’ado va souvent préférer retrouver « sa grotte » pour finir de s’apaiser. Plus tard dans la soirée, vous pourrez revenir avec finesse et légèreté :

« Veux-tu qu’on parle de ton évaluation ? »

Et après ? Favoriser l'autonomie et la responsabilisation

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Deux solutions s’offrent à vous :

  1. Vous êtes patients et découvrirez, un jour ou l’autre sur notre blog, l’explication du VASI.
  2. Vous êtes impatients, alors venez vous former auprès d’APcomm. En plus d’apprendre comment poser un cadre, le faire respecter et favoriser l’estime de soi de vos enfants, vous repartirez avec des outils émotionnels précieux.

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