Pour être parent d’ados aujourd’hui, il faut le doigté du diamantaire, l’art de la négociation du vendeur, la patience du laborantin, l’inventivité du stratège… qui dit mieux ?
Allez ! Nous pourrions ajouter une bonne dose d’espérance et d’optimisme qui vont nous permettre de continuer à supporter leur motivation quand celle-ci est au plus bas.
En résumé, survivre à l’adolescence de nos enfants n’est pas une mince affaire. Mieux vaut être équipé.
L’adolescence, c’est quand ? Nous pourrions dire que c’est ce moment où, sous l’effet des changements hormonaux, les humeurs de nos enfants deviennent chaotiques, que leur corps se transforme, que leur besoin de s’éloigner de nous se manifeste de plus en plus, que les copains deviennent des Dieux vivants, qu’ils se mettent en quête de sens…
Pour certains, ces changements se font tranquillement en coulisse. Pour d’autres, nous sommes aux premières loges pour assister au spectacle et parfois même être invités sur scène sans n’avoir rien demandé.
De début, certes pas. On voit des jeunes commencer leur adolescence dès le collège, parfois même en fin de primaire et d’autres seulement au lycée.
De fin ? Si nous nous basons sur les travaux des neuroscientifiques, nous pourrions identifier deux paliers :
D’ici là, à nous de jouer ! Danie Baulieue, formatrice québécoise chérie d’APcomm, compare le rôle des parents d’ados à « des prothèses préfrontales ».
Pour remplir ce rôle, en plus de se munir des qualités citées en début d’article, il nous faut des outils de communication bien affûtés et faciles à utiliser au quotidien.
Si nous partons du principe que pour l’adolescent, il est difficile de réguler ses émotions car le chemin neuronal est encore en construction, alors quand il vous dit qu’il est au bout de sa vie, c’est exactement ce qu’il ressent à l’intérieur de lui.
Plus nous l’aiderons à accueillir l’émotion qui l’envahit, plus nous lui enseignerons comment pratiquer l’auto-empathie.
Refléter, tout comme le miroir dans votre salle de bain, l’émotion, les faits ou le problème.
« Tu trouves totalement injustifié d’avoir eu cette note à ton évaluation. Tu en veux énormément à ton prof au point de ne plus vouloir entendre parler de cette matière ! »
Ce n’est pas le moment pour nous, parents, de les raisonner. Ce n’est pas non plus le moment de leur demander s’ils estiment avoir assez travaillé pour ce devoir. Pour que nos ados puissent raisonner, il faut d’abord qu’ils récupèrent un peu d’espace cérébral et que leurs émotions s’apaisent.
En tant que « prothèses certifiées », nous allons donc continuer à nous adresser au système limbique plutôt qu’au cortex. C’est souvent dans le regard de l’ado que vous verrez ce moment où tous les étages du cerveau se sont reconnectés.
Mais attention, n’imaginez pas pour autant pouvoir distiller vos remarques immédiatement. L’ado va souvent préférer retrouver « sa grotte » pour finir de s’apaiser. Plus tard dans la soirée, vous pourrez revenir avec finesse et légèreté :
« Veux-tu qu’on parle de ton évaluation ? »
Vous aimeriez savoir comment mener cet entretien de responsabilisation ? Suspense !
Deux solutions s’offrent à vous :
Découvrez notre formation de 4 jours en présentiel 🥳. Nous, ça nous manque de ne plus vous voir en chair et en os, et vous ?
Pensez à programmer un rendez-vous téléphonique avec Sandrine. Elle vous expliquera tout ce que vous devez savoir : programme, modalités, infos pratiques… Bref, tout ce qu’il vous faut pour vous décider.