Les vacances approchent, et avec elles revient le grand débat annuel : doit-on donner des devoirs à nos enfants pendant les grandes vacances ou pas ?
À quoi servent-ils exactement ? À consolider les acquis de l’année passée, c’est un fait. À prévenir l’oubli de ce qui a été vu durant l’année pour éviter ce que l’on appelle le « décrochage estival ». C’est effectivement important, car sans répétition, pas de mémorisation durable. À préparer la rentrée, surtout pour les élèves qui changent de cycle à la fin du CM2 ou de la 3ᵉ. Enfin, à maintenir une certaine routine permettant de garder un lien avec les apprentissages.
Les effets positifs ne sont pas négligeables :
Mais les effets négatifs existent aussi… surtout pour les élèves en difficulté.
Lorsque l’année a été difficile, générant beaucoup de stress et de surcharge cognitive, les vacances sont attendues comme un moment de repos et de détente en famille. Les devoirs de vacances sont alors perçus comme une punition. C’est encore plus vrai lorsque l’enfant se retrouve seul face à son cahier pendant que ses frères, sœurs ou ami·e·s continuent à s’amuser. Réviser sans encadrement, sans retour, est démotivant pour beaucoup. L’enfant aura alors tendance à bâcler son travail, rendant l’exercice peu efficace, voire contre-productif, en renforçant son aversion pour les apprentissages scolaires.
Et pourtant… il est nécessaire de continuer à entraîner « le cerveau » de nos petits (et grands) pendant les vacances. Mais pour cela, il n’est pas nécessaire de recréer l’école à la maison ni de s’arracher les cheveux sur un problème de mathématiques d’un cahier de vacances. Non, il existe plein de façons de stimuler nos fonctions cognitives autrement.
Au primaire et au collège : jouer !
Oui, jouer. C’est par le jeu que l’on apprend le mieux. Et les vacances sont idéales pour cela. Après le repas de midi, pour passer un moment calme en famille, ou en fin d’après-midi pour amorcer la soirée, tout est possible.
En fonction de l’âge des enfants, de nombreux jeux éducatifs existent : jeux de mathématiques, de déduction, casse-tête, jeux de lettres et de mots, de grammaire, de géographie ou d’histoire, puzzles ou jeux pour développer les habiletés sociales… Les ressources ne manquent pas. De nombreux sites spécialisés proposent un large choix selon les besoins et les envies.
Ces jeux ont l’avantage de faire travailler les fonctions cognitives… sans en avoir l’air ! Et parfois, ils nous mettent nous-mêmes à l’épreuve, car nous découvrons que nos connaissances ne sont pas toujours à jour. Quel bel effet d’entraînement pour l’enfant, qui nous voit apprendre ou réviser en même temps que lui ! Rien de plus enrichissant que de voir les adultes faire des essais, se tromper et recommencer.
Les vacances sont l’occasion idéale pour instaurer des temps de lecture (pour toute la famille, bien sûr). Une demi-heure après le repas, le soir avant de se coucher, ou quand vous voulez, après tout ! La lecture développe le langage, améliore la syntaxe, stimule la mémoire, l’attention, la concentration. Elle favorise les capacités de raisonnement, permet de structurer sa pensée, de faire des liens logiques, d’argumenter… Et elle stimule aussi la créativité et l’imagination.
Et si vous tenez à revoir quelques notions scolaires, donnez-en peu, mais régulièrement. Adaptez l’activité au niveau de l’enfant, et choisissez des supports ludiques. Si vous avez utilisé les flashcards pendant l’année, une dizaine de cartes par jour suffira.
Il n’est jamais bon de refaire « l’école » à la maison. Et n’oubliez pas : quelques minutes suffisent.
Pour beaucoup d’enfants, faire des devoirs « pour faire des devoirs » n’a aucun intérêt. Ils ne comprennent pas à quoi cela peut servir. Il est donc plus judicieux de leur proposer des activités qui mobilisent leurs connaissances… tout en en développant d’autres.
Quelques exemples concrets :
Les sujets sont inépuisables.
Autre ressource précieuse pour cet été : « Génie toi-même ! » un livre pour apprendre à penser, à développer sa créativité et sa flexibilité mentale autrement. Alors, prêt pour des vacances “remue-méninges” ?
Les vacances de nos enfants devraient être un savant mélange d’encouragement à l’apprentissage, sans nuire au repos, à la motivation ni au plaisir d’apprendre.
Bonnes vacances !
La comparaison ? Oui, un vrai poison !
Nous avons tous en mémoire une petite remarque entendue lorsque nous étions petits : « Ta sœur, elle range sa chambre, elle ! » ou « Si tu travaillais plus, comme ton frère… ».
Elles nous font encore mal. Et parfois, être arrivé à l’âge adulte n’a rien changé : nos parents sont toujours dans le mode comparaison.
Faisons le tour des cinq principaux effets négatifs :
l’atteinte à l’estime de soi, la compétition entraînant jalousies et rivalités, le sentiment d’injustice, les étiquettes, et enfin, le sentiment de ne pas être aimé. Oui, les conséquences peuvent être lourdes.
Dès les années 90, la recherche a montré que les familles où l’on pratique la comparaison ont des relations plus tendues, et que le bien-être psychologique des enfants y est moindre.
Les comparaisons sont une atteinte à l’estime de soi. Elles nuisent à notre image et peuvent contribuer à développer un sentiment d’infériorité. C’est souvent ainsi que naissent nos croyances sur nos manques de compétences.
Précisons d’abord que la rivalité est tout à fait normale dans les familles durant l’enfance. Cela répond à un besoin d’attention de l’enfant, à une compétition naturelle et aux difficultés de la petite enfance à réguler les émotions telles que la jalousie ou à résoudre les conflits.
Nous l’avons tous vécu dans nos familles respectives. Lorsqu’elle est bien gérée, elle aide à apprendre la négociation, la régulation des émotions et le respect des limites.
Quand cela devient-il problématique ?
Lorsqu’elle est constante, intense, violente et favorisée par un traitement inéquitable, dont les comparaisons font partie. Les comparaisons nourrissent la compétition dans la famille et génèrent de la rivalité pour obtenir l’attention ou l’approbation des parents, ou de la jalousie envers l’enfant supposé privilégié.
Nos enfants sont très sensibles à l’équité. Nous avons tous entendu cette petite phrase :
« C’est pas juste, il en a plus que moi ! »
Une comparaison répétée va entraîner chez l’enfant l’impression que l’amour ou la reconnaissance de son parent est conditionnelle. Cela provoque généralement de la frustration, et parfois du ressentiment envers les parents et/ou la fratrie.
Quant aux étiquettes – dont nous avons déjà parlé dans un autre article – elles figent l’enfant dans un rôle et deviennent souvent des prophéties auto-réalisatrices.
Tout comme les comparaisons :
« Si tu pouvais être aussi ordonnée que ton frère… » revient à dire :
« Tu es désordonnée. »
Même si ce n’est pas l’intention, bien sûr, nos comparaisons compromettent le lien d’attachement, la confiance en l’amour inconditionnel de nos parents.
Lorsque je dis :
« Si tu pouvais être aussi ordonné que ton frère », ou « Si ta sœur y arrive, pourquoi pas toi ? »,
je laisse entendre que l’autre est plus aimable, que si nous étions comme lui, nous serions plus aimés.
Quel stress relationnel !
En résumé :
La comparaison alimente la compétition au détriment de la coopération, le mal-être à la place du bien-être, les conflits à la place du lien. Et cela aura un impact durable sur nos vies en société.
Osons communiquer autrement :
• ✅ Comparons l’enfant à lui-même et non aux autres :
« Tu as réussi à ranger tes affaires avant le dîner ce soir, bravo. »
Cela valorisera ses efforts et renforcera son autonomie.
• ✅ Décrivons les faits plutôt que de juger :
« Je t’ai entendu dire bonjour en entrant dans la boulangerie aujourd’hui. C’est très poli. »
Cela met en lumière le comportement attendu et augmente les chances de le voir se reproduire.
• ✅ Valorisons les qualités uniques de nos enfants :
« Ce que j’aime chez toi, c’est ton sens du détail. »
« Tu as réussi à finir dans les temps, et pourtant c’était difficile. Quelle persévérance et ténacité ! »
On permet ainsi à l’enfant de se sentir vu et apprécié tel qu’il est. Il peut s’auto-féliciter et se concentrer sur ses forces.
• ✅ Utilisons des encouragements spécifiques :
« Quand tu as fait ceci, cela m’a vraiment aidée, et je t’en remercie. »
« Je suis fière de toi parce que tu as su apaiser la situation alors que tout le monde s’énervait. Et tu peux l’être aussi. »
On développe ainsi la motivation interne.
• ✅ Encourageons la coopération !
Créons des tâches d’équipe, apprenons-leur à s’entraider, à se répartir les tâches. Ranger la cuisine, faire le ménage, organiser une activité… toutes les situations peuvent être de bonnes occasions.
Il faudra juste veiller à ce que le plus dynamique ne fasse pas tout le travail. Ce sera l’objet d’un autre billet !
• ✅ N’oublions pas de créer des moments privilégiés avec chacun de nos enfants…
Une fois par semaine, une sortie avec un seul enfant.
Un temps exclusif pour se sentir unique, écouté, valorisé.
Et bien sûr, durant ce moment privilégié, seule la valorisation sera acceptée ! Pour les reproches… il faudra choisir un autre moment.
Pour aller plus loin…
Parfois, même en communiquant autrement, nos enfants se sentiront mal aimés.
Il nous faudra de la patience et de la persévérance, à nous aussi.
Pourquoi ne pas participer à notre atelier « Jalousie, conflits, rivalités » ?
Des prises de conscience amusantes, des outils pour développer nos compétences émotionnelles, une communication plus efficace, et surtout : des échanges entre parents pour mieux vivre ces moments souvent difficiles.
Programmez un rendez-vous téléphonique avec Sandrine : elle vous expliquera tout, tout, tout ce que vous devez savoir pour participer à un atelier.
Lors de nos ateliers pour les parents concernant les disputes, « Rivalités et jalousie entre enfants », les parents nous font part de leur désarroi et incompréhensions face aux disputes dans leurs fratries.
Nous espérons que vous pourrez bientôt suivre l’un de ces ateliers. D’ici-là, nous avons décidé de partager avec vous certains éclairages sur ce sujet passionnant.
Les disputes entre enfants, particulièrement au sein de la fratrie, sont souvent source d’inquiétude et de frustration pour les parents. Pourtant, ces conflits sont une part naturelle et essentielle du développement. Ils permettent aux enfants d’apprendre à gérer leurs émotions, à s’affirmer et à trouver leur place dans leurs relations. Cependant, face à la répétition des querelles ou leur intensité, les parents peuvent se sentir débordés, voire coupables, se demandant s’ils ont raté quelque chose dans leur éducation.
Les disputes entre enfants peuvent sembler anodines, mais elles révèlent souvent des besoins ou des tensions sous-jacentes. Par exemple :
Par exemple, un aîné qui s’oppose systématiquement à un cadet peut manifester son besoin de réaffirmer son statut, surtout après l’arrivée d’un nouveau membre dans la famille. Nicole Prieur, dans son livre « Grandir avec ses enfants » explique que ces conflits permettent à chaque enfant de négocier et redéfinir sa place dans la fratrie, un processus indispensable au développement.
Ne pas surréagir : Face à une dispute, il est essentiel d’évaluer la gravité avant d’intervenir. Si les enfants ne risquent pas de se blesser, laisser le conflit suivre son cours peut leur permettre d’apprendre à gérer leurs différends. Cependant, lorsque les tensions s’intensifient, l’intervention parentale devient nécessaire.
Encadrer sans juger : Plutôt que de prendre parti, aidez les enfants à verbaliser leurs besoins. Par exemple : « Je vois que tu es très en colère parce que ton frère a pris ton jouet. Peux-tu lui expliquer ce que tu ressens ? » Ce type d’intervention favorise l’expression des émotions et encourage la recherche de solutions.
Donner des outils pour résoudre les conflits : Proposez des stratégies de résolution telles que :
Favoriser l’estime de soi : Assurez à chaque enfant qu’il est aimé pour lui-même et valorisez ses qualités uniques. Par exemple, dites : « J’aime beaucoup ta patience avec ton petit frère » ou « Je suis fière de voir que tu as partagé ce jouet sans que je te le demande. »
Créer des moments de complicité : Proposez des activités qui renforcent les liens, comme des jeux coopératifs où les enfants doivent travailler ensemble pour atteindre un objectif commun. Ces expériences positives peuvent réduire les rivalités et créer des souvenirs heureux.
Instaurer des rituels individuels : Passez du temps seul avec chaque enfant pour lui donner un espace d’expression exclusif. Cela peut être une promenade, une lecture ou un projet commun. Ces moments renforcent leur sentiment d’être vus et écoutés.
Transformer le conflit en opportunité
Les disputes entre enfants ne sont pas seulement des moments de tension ; elles sont aussi des opportunités pour apprendre, grandir et renforcer les liens familiaux. Mais pour pouvoir accompagner nos enfants au mieux, il est nécessaire d’avoir quelques outils et bons réflexes.
Si vous êtes un parent, sachez qu’il existe des ateliers dédiés à ce sujet. Si vous êtes un professionnel qui accompagne les parents, c’est peut-être le moment de venir vous former auprès d’Apcomm. En individuel ou en groupe, vous disposerez alors d’exercices « clé-en-main » pour les soutenir face à cette question des conflits.
La jalousie est un instinct fondamental de la vie. Elle oblige l’enfant à sortir de l’illusion « je suis tout pour ma mère » et à se forger une raison d’exister au sein du monde. Bien qu’elle soit difficile à vivre, elle peut devenir un levier de croissance : elle pousse l’enfant vers plus d’autonomie, l’aidant à ne plus dépendre exclusivement de l’amour de ses parents.
Chercher à protéger son enfant à tout prix de la jalousie est non seulement impossible, mais aussi contre-productif. Cela revient à considérer qu’il est incapable de faire face à ses émotions — et donc, de grandir.
La jalousie disparaît lorsque la peur de perdre sa place auprès de l’autre s’estompe… ce qui peut arriver à des âges très différents, voire jamais. Cela demande beaucoup de confiance en soi, d’acceptation de soi et de bienveillance envers soi-même.
Apprendre à accueillir la jalousie avec empathie permet, dans un premier temps, de ne plus la vivre avec culpabilité. Ensuite, cela aide à développer des comportements adaptés et acceptables pour mieux la gérer.
La jalousie n’est pas une émotion inutile ou malsaine : elle oriente notre énergie vers la protection de ce que nous valorisons (objets, relations, estime de soi, etc.).
Elle émerge dans la relation à l’autre, souvent par un va-et-vient émotionnel. Bien apprivoisée, elle devient un formidable outil de connaissance de soi. Elle nous aide à identifier nos besoins, nos insécurités, et peut même nous motiver à évoluer. Cependant, elle s’accompagne souvent d’émotions complexes comme la colère, la peur, la tristesse ou encore la honte.
1. Construire son identité
En se comparant à ses frères et sœurs, l’enfant découvre ce qui le rend unique. Ce processus de différenciation est essentiel pour forger sa propre personnalité.
2. Accepter la frustration
Devoir partager l’amour et l’attention des parents génère un sentiment de privation. Voir le parent s’occuper des autres active une forme d’éloignement perçu, source de frustration. Mais cette frustration est précieuse : elle pousse l’enfant à grandir, à accepter la séparation, et à réfléchir à son identité et à ses relations avec les autres.
3. Apprendre à vivre en société
La jalousie est une école de la vie. Elle prépare à affronter des conflits, à exprimer ses besoins, et à développer des compétences relationnelles utiles pour l’âge adulte.
Malgré ses apports, la jalousie reste une émotion difficile à accueillir, surtout pour les parents.
La jalousie, loin d’être une ennemie, peut devenir une alliée. Elle révèle des besoins, questionne l’identité et ouvre la voie à une meilleure compréhension de soi et des autres. L’enjeu n’est pas de l’éliminer, mais d’apprendre à l’écouter et à la transformer.
APcomm a développé une formation permettant d’accompagner des parents sur thématique de la jalousie mais aussi des disputes. Les parents prennent conscience des outils de communication qui génère de la jalousie ou au contraire permettent de mieux y faire face.
Déménager, c’est tout sauf anodin. Pour les adultes, c’est déjà l’une des trois principales sources de stress. Mais pour les enfants, ce changement peut être encore plus déstabilisant, car il touche à leurs repères quotidiens. Alors, comment préparer nos enfants à un déménagement et les accompagner au mieux dans cette transition ?
Pour un enfant, le déménagement est souvent l’une des premières grandes séparations qu’il vit. Tout au long de son enfance, il a appris à se détacher de manière temporaire – que ce soit en allant à l’école, en dormant chez des amis ou en étant confié à un tiers. Mais un déménagement représente une séparation bien plus définitive, surtout lorsqu’il s’accompagne de changements importants comme une nouvelle maison, un nouvel environnement, et parfois même une nouvelle école.
L’enfant peut avoir peur de perdre plus qu’une simple maison. Pour lui, cela peut aussi signifier un changement dans ses relations familiales ou amicales. C’est pourquoi il est essentiel de bien lui expliquer ce qui va se passer et de le rassurer sur le fait que les éléments importants de sa vie, comme sa famille, resteront les mêmes.
Tout d’abord, il est important de ne pas annoncer le déménagement trop tôt aux tout-petits. Leur notion du temps étant limitée, une annonce prématurée pourrait les angoisser inutilement. En revanche, pour les plus grands, il peut être rassurant d’en parler plus en amont, tout en leur donnant des informations concrètes pour qu’ils puissent se projeter dans cette nouvelle étape.
Lors du déménagement, il est primordial de recréer rapidement un environnement familier pour l’enfant. Installer sa chambre en priorité, déballer ses jouets favoris, et recréer rapidement des routines rassurantes sont autant de moyens de lui offrir un sentiment de continuité dans ce moment de changement.
Le jour J, il est souvent bénéfique d’impliquer les enfants dans le déménagement. Leur confier de petites tâches peut les aider à se sentir investis dans ce nouveau départ. Cela peut être aussi simple que les laisser transporter leurs jouets ou choisir comment disposer leurs affaires dans leur nouvelle chambre. Cette implication leur permet de s’approprier leur nouvel environnement plus facilement.
Pour les adolescents, le déménagement peut être une source d’inquiétude plus profonde, notamment en ce qui concerne leur vie sociale. Les ados ont souvent un réseau d’amis bien établi et craignent de le perdre en changeant d’école ou de ville. Dans ce cas, il est essentiel de les aider à rester en contact avec leurs amis grâce aux réseaux sociaux et de leur permettre de visiter leur ancienne ville de temps en temps.
De plus, les adolescents apprécient souvent de pouvoir personnaliser leur nouvel espace de vie. Leur permettre de décorer leur chambre à leur goût peut les aider à se sentir plus à l’aise et à faire de ce nouvel endroit un véritable « chez eux ».
Un déménagement peut générer du stress chez l’enfant, et certains signes ne trompent pas : troubles du sommeil, cauchemars, ou questions répétées sur le déménagement sont des indicateurs d’inquiétude. Il est essentiel d’écouter ces signes et de rassurer l’enfant en répondant à ses questions et en acceptant ses émotions, même si elles sont négatives.
Il peut arriver que votre enfant refuse catégoriquement de déménager. Dans ce cas, il est important d’expliquer les raisons du déménagement de manière claire et honnête, tout en reconnaissant la difficulté de la situation pour lui. Il est non négociable que le déménagement doit se faire, mais il est essentiel d’accompagner l’enfant dans ce processus en le soutenant émotionnellement.
Une fois le déménagement effectué, il est crucial de permettre à l’enfant de s’adapter rapidement à son nouvel environnement. Organisez des rencontres avec le voisinage, inscrivez-le rapidement à des activités pour qu’il se fasse de nouveaux amis, et explorez ensemble les environs pour qu’il se familiarise avec sa nouvelle ville ou son nouveau quartier.
Un déménagement, même s’il est voulu et nécessaire, est une étape importante qui peut être stressante pour toute la famille, et particulièrement pour les enfants. Cependant, bien préparé, il peut aussi être une opportunité pour eux d’apprendre à s’adapter à de nouvelles situations, à sortir de leur zone de confort, et à découvrir de nouvelles facettes du monde qui les entoure.
Rappelez-vous que chaque déménagement est une expérience de croissance. C’est une chance pour vos enfants de développer des ressources qui leur seront utiles tout au long de leur vie, notamment la capacité à s’adapter au changement et à surmonter l’inconnu.
Ahhhh, la vie de parent d’ados … On pensait en avoir fini avec les nuits blanches des premières dents et les colères au supermarché, mais non ! Le lycée débarque, avec son lot de choix d’orientation, d’évaluations et, bien sûr, de stress XXL. Résultat : une surcharge mentale pour les parents, jonglant entre soutien scolaire, gestion des émotions et anticipation de l’avenir.
Un ado qui doit choisir son destin… à 15 ans
Dès la seconde, il faut choisir ses spécialités ou la filière technologique. Pour certains, c’est une évidence, pour d’autres, c’est comme demander à un pingouin de choisir entre devenir pilote d’avion ou pianiste. Et ne parlons même pas des élèves de 3ᵉ envoyés vers la filière pro sans avoir la moindre idée de ce qu’ils veulent faire…
Deux années sous haute tension
Les épreuves du bac commencent dès la première, et depuis quelques années déjà, le contrôle continu s’y invite aussi. Impossible de relâcher, tout compte, tout le temps. Une petite baisse de régime, et c’est la panique : “Mais enfin, si tu rates cette interro de SVT, tu vas finir sous un pont !”. Bien sûr, c’est totalement exagéré, mais cela fuse tout seul la plupart du temps.
L’équilibre impossible entre stress et motivation
Votre ado est en panique totale, persuadé que sa vie est foutue parce qu’il a eu 12 en maths ? Ou alors, il prend tout à la cool, façon “on verra bien”, et vous rêvez secrètement de lui injecter une dose de stress ? Dans les deux cas, vous êtes démunis.
Parcoursup, l’ogre numérique
Ce doux système qui décide du sort de votre enfant en quelques clics… et qui transforme la maison en cellule de crise dès le mois de janvier. Choix des vœux, lettres de motivation, classements mystérieux : une aventure palpitante où personne ne comprend vraiment les règles du jeu.
Heureusement, il y a des solutions pour alléger la charge mentale parentale :
🎾 La technique de la balle : Imaginez trois paniers : un pour l’ado, un pour vous, et un pour les problèmes communs. À chaque souci, posez-vous la question : qui doit vraiment s’en occuper ? Faire ses fiches de révision ? Lui. Gérer son stress ? Plutôt ensemble. Parcoursup ? À discuter. Décharger ce qui n’est pas de votre ressort, c’est déjà une victoire.
🧘 Apprivoiser ses propres peurs : Si l’angoisse du parent pouvait se monétiser, elle battrait le Bitcoin. Peur de l’échec, peur de l’avenir, peur du manque de motivation… Stop. Respirez. Listez tout ce que votre ado a réussi ces derniers mois, même les petites victoires. Vous verrez, il y en a plus que vous ne croyez.
🤔 L’art subtil de la responsabilisation : Si votre ado croit qu’un simple coup d’œil sur son cours suffira à décrocher 18, inutile de le culpabiliser. Posez-lui des questions : “À ton avis, pourquoi ce résultat ? Que pourrais-tu faire autrement ?” Laissez-le trouver ses propres solutions, plutôt que de jouer à l’adjudant-chef qui ne lui fait « même pas peur ».
💻 Dédramatisons Parcoursup : Ce n’est qu’un outil, pas un tyran. Les critères d’admission sont fixés par les formations, pas par un algorithme maléfique venu d’on ne sait où. Et bonne nouvelle : chaque année, plus d’infos sont dévoilées, comme les chances d’admission selon la moyenne. Et si on prenait ça comme un jeu de stratégie plutôt qu’un mur infranchissable ?
Besoin d’un coup de pouce ?
Chez APcomm, on propose des conférences dédiées à Parcoursup et à l’orientation scolaire. Parents, lycées, municipalités : invitez-nous, et on vous promet de repartir avec des clés concrètes pour traverser cette période plus sereinement. Parce que franchement, on mérite tous un peu de répit dans cette jungle éducative ! 😉
Imaginez la scène : votre enfant de deux ans pique une crise monumentale au supermarché. Vous dégainez votre téléphone, mettez un dessin animé et, miracle ! Silence absolu. L’écran, ce sauveur du quotidien… ou ce faux ami ?
Faut-il diaboliser les écrans ou apprendre à les apprivoiser ? Comment poser un cadre sans hurler, culpabiliser ni finir soi-même scotché au téléphone pour oublier la frustration ?
Avant 6 ans, le cerveau de l’enfant est en pleine construction. Il a besoin d’expériences réelles, de toucher, de bouger, d’interagir avec des humains pour bâtir ses connexions neuronales. Or, l’écran est un objet figé : il stimule l’œil, mais très peu le reste du corps.
Les recherches montrent que trop d’écran, trop tôt, peut impacter :
❌ Le langage : un enfant a besoin d’entendre des adultes parler avec lui, pas seulement devant lui.
❌ L’attention : les images ultra-rapides rendent le cerveau moins apte à se concentrer sur des activités plus lentes comme écouter une histoire.
❌ Le sommeil : la lumière bleue des écrans perturbe la production de mélatonine et retarde l’endormissement.
L’OMS (organisation mondiale de la santé) est catégorique :
⏳ Avant 2 ans : zéro écran (oui, même les comptines YouTube “éducatives”).
⏳ Entre 2 et 5 ans : maximum une heure par jour, et de préférence du contenu interactif et accompagné par un adulte.
Car c’est ce que confirment les études aujourd’hui : si l’écran est partagé avec un adulte, qu’ils le regardent ensemble et peuvent en discuter, les effets négatifs sont gommés.
Soyons honnêtes : l’écran est souvent utilisé comme une solution miracle pour calmer un enfant fatigué, impatient ou en pleine crise. C’est rapide, efficace et… totalement compréhensible. Qui n’a jamais sorti son téléphone en voiture ou au restaurant pour avoir cinq minutes de répit ?
🚨 Le problème : plus un enfant associe écran et apaisement, plus il aura du mal à gérer ses émotions autrement. Et plus il demandera ce fameux objet.
💡 Que faire à la place ?
✔ Anticiper : emporter un petit sac avec des jouets, un livre, des autocollants.
✔ Proposer une alternative sensorielle : une boîte avec un objet à toucher, un petit jeu de doigts (“tap-tap” sur les genoux).
✔ Verbaliser : “Je vois que tu es fatigué. Respire avec moi.”
✔ Câliner : l’écran ne remplacera jamais les bras de papa ou maman quand l’enfant a un gros chagrin. Et les bras peuvent aussi entourer l’enfant lorsqu’il est furieux. En effet, sentir physiquement la présence rassurante et solide de l’adulte permet à l’enfant d’apaiser son émotion.
Est-ce plus fatigant que de tendre un téléphone ? Oui, au début. Mais c’est un investissement sur le long terme pour éviter qu’il ne réclame toujours un écran dès qu’il est frustré.
Les tablettes et vidéos éducatives vendent du rêve aux parents : apprentissage des couleurs, des chiffres, de l’anglais… On imagine déjà son enfant bilingue à 4 ans.
🔎 Réalité scientifique : avant 5-6 ans, un enfant apprend bien mieux dans l’interaction avec un humain que devant un écran.
💡 L’étude menée par Linebarger & Walker (2005) a montré que des enfants de 3 ans ayant regardé une vidéo pour apprendre un mot nouveau n’avaient pas retenu ce mot… sauf si un adulte était là pour leur expliquer.
📺 Les écrans éducatifs, oui, mais sous conditions :
✔ Avec un adulte qui commente, pose des questions.
✔ En choisissant des programmes adaptés et courts
✔ En gardant en tête que rien ne remplace un vrai échange humain.
📌 Règles simples et adaptées à l’âge :
❌ Pas d’écran avant 2 ans. Nous savons que c’est difficile de s’y tenir. Pourtant plus tard l’enfant découvre les écrans, moins vous aurez à gérer cette galère.
❌ Pas d’écran pendant les repas ou avant de dormir.
✅ Des temps définis : “Tu peux regarder un épisode après le goûter.”
✅ Un contenu adapté et interactif.
📌 Accompagner plutôt qu’interdire :
👀 Regarder ensemble et poser des questions : “Que fait ce personnage ?”
🧸 Proposer des alternatives ludiques : jeux de société, musique, bricolage.
📱 Donner l’exemple : difficile de dire “pas d’écran” si le parent scrolle toute la journée !
Pour résumer, les écrans ne sont pas “interdits” mais doivent être utilisés intelligemment. Plutôt qu’un “NON” absolu, pensons en termes de quand, comment et combien. Un cadre clair, des alternatives concrètes et de l’accompagnement suffisent souvent à éviter la surconsommation.
Pour être parent d’ados aujourd’hui, il faut le doigté du diamantaire, l’art de la négociation du vendeur, la patience du laborantin, l’inventivité du stratège… qui dit mieux ?
Allez ! Nous pourrions ajouter une bonne dose d’espérance et d’optimisme qui vont nous permettre de continuer à supporter leur motivation quand celle-ci est au plus bas.
En résumé, survivre à l’adolescence de nos enfants n’est pas une mince affaire. Mieux vaut être équipé.
L’adolescence, c’est quand ? Nous pourrions dire que c’est ce moment où, sous l’effet des changements hormonaux, les humeurs de nos enfants deviennent chaotiques, que leur corps se transforme, que leur besoin de s’éloigner de nous se manifeste de plus en plus, que les copains deviennent des Dieux vivants, qu’ils se mettent en quête de sens…
Pour certains, ces changements se font tranquillement en coulisse. Pour d’autres, nous sommes aux premières loges pour assister au spectacle et parfois même être invités sur scène sans n’avoir rien demandé.
De début, certes pas. On voit des jeunes commencer leur adolescence dès le collège, parfois même en fin de primaire et d’autres seulement au lycée.
De fin ? Si nous nous basons sur les travaux des neuroscientifiques, nous pourrions identifier deux paliers :
D’ici là, à nous de jouer ! Danie Baulieue, formatrice québécoise chérie d’APcomm, compare le rôle des parents d’ados à « des prothèses préfrontales ».
Pour remplir ce rôle, en plus de se munir des qualités citées en début d’article, il nous faut des outils de communication bien affûtés et faciles à utiliser au quotidien.
Si nous partons du principe que pour l’adolescent, il est difficile de réguler ses émotions car le chemin neuronal est encore en construction, alors quand il vous dit qu’il est au bout de sa vie, c’est exactement ce qu’il ressent à l’intérieur de lui.
Plus nous l’aiderons à accueillir l’émotion qui l’envahit, plus nous lui enseignerons comment pratiquer l’auto-empathie.
Refléter, tout comme le miroir dans votre salle de bain, l’émotion, les faits ou le problème.
« Tu trouves totalement injustifié d’avoir eu cette note à ton évaluation. Tu en veux énormément à ton prof au point de ne plus vouloir entendre parler de cette matière ! »
Ce n’est pas le moment pour nous, parents, de les raisonner. Ce n’est pas non plus le moment de leur demander s’ils estiment avoir assez travaillé pour ce devoir. Pour que nos ados puissent raisonner, il faut d’abord qu’ils récupèrent un peu d’espace cérébral et que leurs émotions s’apaisent.
En tant que « prothèses certifiées », nous allons donc continuer à nous adresser au système limbique plutôt qu’au cortex. C’est souvent dans le regard de l’ado que vous verrez ce moment où tous les étages du cerveau se sont reconnectés.
Mais attention, n’imaginez pas pour autant pouvoir distiller vos remarques immédiatement. L’ado va souvent préférer retrouver « sa grotte » pour finir de s’apaiser. Plus tard dans la soirée, vous pourrez revenir avec finesse et légèreté :
« Veux-tu qu’on parle de ton évaluation ? »
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L’ère numérique dans laquelle nous vivons pose un défi particulier aux parents : déterminer le moment approprié pour introduire un smartphone dans la vie de leur enfant. Ce choix est loin d’être anodin, car il engage non seulement l’enfant dans un monde connecté aux multiples facettes mais impose également aux parents un rôle actif et continu de surveillance et d’encadrement. Cet article a pour objectif d’offrir une réflexion approfondie sur l’âge idéal pour ce passage quasi initiatique et sur les stratégies permettant de différer judicieusement cette étape, tout en préparant le terrain pour une utilisation modérée et sécurisée du smartphone.
Avant de décider de l’âge approprié pour le premier smartphone, il est primordial de comprendre son impact sur le développement et le bien-être des enfants. Les smartphones peuvent offrir des avantages tels que l’accès à l’information, le maintien des liens sociaux et la possibilité pour les parents de rester en contact avec leurs enfants.
Cependant, ils peuvent également exposer les jeunes à des risques tels que la surconsommation d’écran, la cyberintimidation, et une distraction constante qui peut nuire à leur développement social et cognitif.
Il n’existe pas de consensus absolu sur l’âge idéal pour donner un premier smartphone à un enfant, car cela dépend de la maturité individuelle, du contexte familial et social, ainsi que des besoins spécifiques de l’enfant. Toutefois, de nombreux experts suggèrent d’attendre au moins jusqu’à l’entrée au collège, période durant laquelle les enfants commencent à gagner en autonomie et où les besoins de communication deviennent plus évidents : l’enfant qui rentre seul du collège, le groupe WhatsApp de la classe pour les « devoirs »… mais cette décision doit être mûrement réfléchie.
Dire non aux demandes incessantes d’un enfant pour un smartphone peut sembler difficile, mais cette résistance est souvent bien plus simple que de gérer les conséquences d’un “oui”. Une fois le smartphone entre les mains de l’enfant, le parent doit s’engager dans une surveillance constante pour en assurer une utilisation équilibrée et sécuritaire.
Ce contrôle inclut la mise en place de filtres, le suivi des activités en ligne, et l’instauration de limites claires, autant de tâches exigeantes mais nécessaires pour protéger l’enfant.
1. Proposer des Alternatives
Proposer des alternatives telles que des tablettes ou des ordinateurs familiaux avec un accès Internet limité et surveillé peut satisfaire la curiosité technologique de l’enfant tout en repoussant l’acquisition d’un smartphone personnel.
Le munir d’un téléphone à touches les deux premières années du collège, afin qu’il soit joignable. Et en réunion de rentrée, proposer de faire un groupe WhatsApp de parents plutôt que d’enfants.
2. Établir des Règles Claires
Mettre en place des règles d’utilisation des technologies à la maison, comme des plages horaires sans écran ou des zones blanches (sans écrans), peut aider à instaurer une discipline numérique dès le plus jeune âge. L’enfant verra que l’utilisation du smartphone ce n’est pas quand il veut et comme il veut. Il modèrera peut être un peu son impatience.
3. Sensibiliser aux Responsabilités
Engager des discussions ouvertes sur les responsabilités et les dangers associés à l’utilisation d’un smartphone peut préparer l’enfant à en faire un usage réfléchi et responsable le moment venu.
4. Encourager des Activités Hors Ligne
Favoriser la participation à des activités extra-scolaires, des sports, des loisirs créatifs ou des sorties en nature peut réduire la dépendance aux écrans et valoriser les intéractions sociales réelles.
5. Utiliser des Outils de Contrôle Parental
Lorsque vous décidez finalement d’introduire un smartphone, l’utilisation d’outils de contrôle parental peut aider à surveiller et à limiter l’utilisation, garantissant ainsi un environnement numérique sûr pour l’enfant. Vous aurez bien sûr établi un cadre avec ce qui est non négociable et ce qui est négociable avant de lui offrir son téléphone.
Le choix de l’âge pour offrir un premier smartphone à un enfant dépend de nombreux facteurs, mais en adoptant une approche proactive et en mettant en place des stratégies pour repousser cet âge de manière constructive, les parents peuvent contribuer à équilibrer les avantages des technologies avec le bien-être et le développement sain de leurs enfants.
Dans cet équilibre réside la clé pour élever une génération résiliente, consciente et apte à tirer le meilleur parti de ce que la technologie a à offrir, tout en restant ancrée dans le monde réel.
Salut à tous les parents ! Aujourd’hui, nous allons aborder un sujet délicat mais essentiel : faut-il surveiller le téléphone de son ado ? Ce sujet n’est pas nouveau, mais il reste complexe, car il s’agit de trouver un équilibre délicat entre vigilance et confiance.
Il est crucial de faire régulièrement le point avec votre ado sur ce qui se passe dans sa vie numérique. Cependant, un contrôle excessif n’est pas recommandé. Pour votre ado, une surveillance trop stricte de son téléphone sera perçue comme un manque de confiance. Espionner ses messages, c’est ne pas respecter son intimité, ni sa vie privée. Un espionnage malsain ne ferait que détériorer votre relation.
Pourtant, il est essentiel, surtout quand votre ado est encore au collège, de garder un œil sur les sites visités, de bloquer le téléchargement de certaines applications, de contrôler le temps passé sur Internet et de définir des horaires de navigation.
Chez Apcomm, nous recommandons d’utiliser un contrôle parental non pas pour espionner, mais pour comprendre, encadrer et accompagner la vie numérique de vos ados. Il s’agit d’instaurer une « Conduite accompagnée du numérique ». Le cadre d’utilisation du téléphone est strict au début, puis s’élargit au fur et à mesure que l’ado fait preuve de maîtrise et d’auto-régulation.
Aujourd’hui, plus de la moitié des enfants de 7 à 14 ans possèdent un smartphone. Mais est-ce une raison pour en offrir un à votre ado ? Les experts recommandent de ne pas offrir un smartphone avant 12 ans, et de limiter les accès au numérique. D’ailleurs, les réseaux sociaux sont interdits avant 13 ans et même avant 15 ans selon la loi française.
Avant cet âge, il est considéré que l’enfant n’est pas encore capable d’exercer son esprit critique ni de se protéger des influences. Il existe des contenus dangereux sur le net auxquels il ne doit pas être confronté.
C’est pourquoi il est préférable d’attendre au moins l’entrée au collège. Si vous avez besoin de joindre votre enfant, vous pouvez toujours lui offrir un téléphone à clapet, qui vous permettra de rester en contact sans les risques associés aux smartphones.
Surveiller le téléphone de votre ado est un équilibre délicat à trouver. Il s’agit de veiller sur lui tout en respectant son intimité. En utilisant des outils comme le contrôle parental de manière responsable et en formant vos enfants aux bonnes pratiques numériques, vous les aiderez à naviguer en toute sécurité dans le monde numérique tout en développant leur autonomie et leur sens des responsabilités.
Merci de votre attention ! Si vous avez des questions ou des suggestions, laissez un commentaire ci-dessous. Ensemble, nous pouvons aider nos ados à grandir en toute sécurité dans l’ère numérique.